Atom’Investigation à Castelsarrasin : développement de la culture de radioprotection des jeunes
Le 28 janvier 2025, l’ASNR a participé au village Atom’Investigation organisé à Castelsarrasin par l’Institut Français des Formateurs Risques Majeurs et protection de l'Environnement (Iffo RME).
Rassemblant des acteurs du risque nucléaire et radiologique (ASNR, Anccli, CLI Golfech, EDF, SDIS 82, etc.), cet événement est labellisé « Journée nationale de la résilience ».
Les villages Atom’Investigation visent à développer la connaissance du risque nucléaire, à préparer le public à la survenue d’un accident et à développer la résilience collective.
Par le biais d’une animation pédagogique sur la gestion des conséquences d’un accident nucléaire, l’ASNR a sensibilisé 250 élèves (du CM1 à la seconde) aux comportements à adopter pour reconquérir un territoire contaminé par la radioactivité. L’événement a permis de renforcer la compréhension de la radioactivité et de répondre aux questions des élèves et de leurs professeurs. Un collaborateur de l’ASNR a également animé le stand OpenRadiation, un projet participatif destiné à encourager la mesure de la radioactivité par le public. Réaliser soi-même des mesures dans son environnement permet en effet de mieux comprendre le phénomène de radioactivité, de mieux appréhender les niveaux d'exposition et les éventuels risques associés.
Le village Atom’Investigation a reçu la visite du maire et du sous-préfet de Castelsarrasin ainsi que du directeur académique des services de l'éducation nationale.
Cet événement a été précédé la veille par une discussion sur l’énergie nucléaire organisée entre des citoyens et des représentants de l’Iffo RME, l’Anccli et l’ASNR. Ce fut l’occasion de répondre aux questions du public notamment sur les situations d’urgence, les actions de protection et le niveau de sûreté des installations nucléaires.
L’animation « rentrer chez soi après un accident nucléaire »
Développée par l’ASNR avec l’Iffo RME, cette animation repose sur l’utilisation d’un tapis de jeu représentant un territoire contaminé par un accident nucléaire. Des magnets à disposer sur le tapis permettent de mettre en œuvre des actions de protection de la santé et de l’environnement.
L’objectif est d’éviter certaines fausses représentations, d’expliquer par exemple la différence entre contamination et irradiation, de comprendre qu’un accident sur une centrale en France ne se traduirait pas par une explosion nucléaire. C’est un préalable pour présenter la démarche de reconquête d’un territoire après un accident. Cette dernière est abordée à travers la présentation de techniques de décontamination, de la priorisation des objectifs (que faut-il décontaminer en premier ?) et de l’intérêt pour les citoyens de mesurer la radioactivité de leur environnement.